14 mars 2016 - 00:00
600 000$ pour enlever la moisissure
Par: Karine Guillet
L'entrepreneur aurait mal posé les fenêtres lors de la construction de l'école.

L'entrepreneur aurait mal posé les fenêtres lors de la construction de l'école.

SCOLAIRE. La Commission scolaire des Patriotes (CSP) devra débourser 600 000$ pour réparer les dégâts d’une erreur d’installation lors de la construction de l’école, en 1979. Le bâtiment sera décontaminé au grand complet cet été.

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Selon le directeur de ressources matérielles de la CSP, Dominic Arpin, c’est en procédant au remplacement de fenêtres l’automne dernier que la CSP se serait aperçue que les fenêtres d’origine de l’école avaient été mal posées. À cause de cette erreur, l’eau s’est infiltrée entre les murs intérieurs et extérieurs, contaminant certains matériaux.

La CSP a eu la confirmation de la présence de moisissure dans trois locaux de l’école. Puisque toutes les fenêtres ont été mal posées, elle présume que  le problème s’étend à l’ensemble du bâtiment.  La CSP effectuera cet été des travaux pour remplacer les fenêtres (environ 400 000$) ainsi que pour enlever les matériaux potentiellement contaminés dans les murs.

En travaux tout l’été

Les travaux devraient débuter à la mi-mai pour se terminer juste avant la rentrée des classes, à l’automne. Les travaux entraîneront la relocalisation de certaines classes entre mai et juin pour quelques semaines.

La CSP avait déjà procédé à des travaux préventifs afin de contenir la moisissure dans les murs et éviter une contamination de l’air, cet automne. La CSP assure qu’elle a collaboré avec la Direction de la santé publique de la Montérégie afin de s’assurer que la situation ne soit pas dangereuse pour les élèves et les membres du personnel.

M. Arpin confirme que la CSP n’a pas vérifié si l’entrepreneur qui a installé les fenêtres a effectué d’autres travaux dans les bâtiments de la CSP. Cette dernière a toutefois effectué un audit pour l’ensemble de ses bâtiments et aucun problème de cette nature n’a été soulevé, précise M. Arpin. 

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