19 novembre 2014 - 00:00
Un couple de Belœil pleure la mort d’Oscar Taveras
Par: Denis Bélanger
Kim et Dailyn Esteban Almonte ont eu le privilège de côtoyer Oscar Taveras.

Kim et Dailyn Esteban Almonte ont eu le privilège de côtoyer Oscar Taveras.

BELOEIL – Dailyn Esteban Almonte et Kim Almonte reviennent d’un lourd voyage en République dominicaine où ils s’étaient envolés afin de rendre un dernier hommage à leur bon ami Oscar Taveras, ce joueur de baseball prometteur des ligues majeures qui a perdu la vie le 26 octobre à la suite d’un accident de voiture.

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La mort du voltigeur a été difficile à accepter pour Dailyn Esteban Almonte qui le connaissait depuis l’âge de 5 ans. «C’était mon très bon ami. Nous nous sommes connus en jouant au baseball. Il fallait que j’aille le voir (en République) pour croire ce qui lui était arrivé», dit ce jeune homme qui habite au Canada depuis 2013. Il a quitté son pays natal pour habiter à Belœil avec son épouse Kim qu’il a rencontrée quelques années auparavant en République.

Joueur doué

La nouvelle du décès de Taveras a fait la manchette au Canada, car il a vécu à Montréal de 12 à 16 ans et a laissé sa marque dans le baseball québécois. Appartenant à l’organisation des Cardinals de Saint-Louis depuis 2008, le Dominicain a fait ses débuts dans les majeurs cette saison et plusieurs voyaient en lui une future vedette.

Dailyn et Kim ont vu Oscar Taveras en République dominicaine quelques jours avant sa mort. «Je suis content d’avoir eu l’occasion de le voir. Mais, ce qui est curieux est qu’il m’ait demandé si j’avais un testament. Je comprends que lui, un joueur professionnel, doit prendre certains arrangements. Mais pourquoi me demander cela à moi?»

Le voyage vers la République à la suite du décès de Taveras a été bien long. «Comme le veut la coutume là-bas, il y a eu une cérémonie neuf jours après les funérailles. C’était triste», de dire Kim Almonte.

Énergique

Dailyn n’est pas surpris que son défunt ami ait été en mesure de percer les rangs des ligues majeures. «Il était très bon et il a travaillé très fort pour cela toute sa vie. Il avait demandé à son père quel serait le plus cadeau qu’il pourrait lui faire et il lui a répondu “de te voir jouer dans les majeurs”.»

M. Almonte a même eu l’occasion de voir jouer Oscar Taveras à Toronto. «J’ai acheté un billet près de sa position dans le champ et je lui avais envoyé un texto pour lui dire où j’étais assis. Il s’est retourné vers les estrades et m’a salué dans le champ.»

Dailyn et Kim se souviendront d’Oscar Taveras entre autres pour sa bonne humeur. «Il apportait de l’énergie. Il était drôle, c’était l’humoriste du groupe. Je me sens privilégiée d’avoir eu la chance de le connaître», affirme Kim. «Je me souviendrai aussi toujours du moment où nous avions fait du catamaran ensemble», renchérit Dailyn.

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