14 juin 2017 - 00:00
Mont-Saint-Hilaire dévoile la programmation
Par: Denis Bélanger
La descendante d'Isaac Vandandaigue, Isabelle Lafortune, devant le pavillon nommé à l'honneur de son ancêtre.

La descendante d'Isaac Vandandaigue, Isabelle Lafortune, devant le pavillon nommé à l'honneur de son ancêtre.

Le nouveau pavillon extérieur, situé sur la propriété de l’hôtel de ville de Mont-Saint-Hilaire, démarrera sa programmation culturelle estivale le 16 juin prochain. Portant le nom du premier maire du village de Saint-Hilaire en 1855, Isaac Vandandaigue, cette nouvelle infrastructure accueillera pour la soirée inaugurale la descendante de M. Vandandaigue (sixième rangée), Isabelle Lafortune, qui présentera le spectacle Conte à boire et à déboire.

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«Isaac, j’en ai entendu parler toute ma vie», souligne Mme Lafortune qui occupe notamment les fonctions de directrice adjointe à la production et à la logistique du Festival d’été de Beloeil. «Mon père était très porté sur la généalogie. Il aurait été fier de ce pavillon. La mémoire, lui, il l’a oubliée, mais il me l’a transmise.»

Isabelle Lafortune présentera vendredi un conte inspiré des créatures de la montagne et des personnages qui ont marqué Mont-Saint-Hilaire. Elle sera accompagnée des musiciens Steve Archambault et Luc Bertrand ainsi que des élèves de la chorale de l’école secondaire Ozias-Leduc.

La Ville n’a pas lésiné pour la première année du pavillon. Une vingtaine d’événements ont déjà été annoncés et d’autres pourraient suivre en cours de route. Le pavillon accueillera les quatre spectacles des Cabarets de l’heure mauve, soit le trio SINGIN le 5 juillet, Christine Tassan et les imposteurs le 12, Guy Bélanger le 19 et Cordâme le 26. Il y aura également un spectacle du Smooth Jazz & Blues band le 31 août ainsi qu’une prestation le 1er septembre du groupe Les Frisés, composé d’élèves du secondaire. De plus, le site sera dorénavant l’hôte du cinéma en plein air qui se tenait auparavant au village de la Gare.

Le Musée des beaux-arts de Mont-Saint-Hilaire, le Cercle de Fermières Au Pied du Mont, Patrimoine Hilairemontais, entre autres, y tiendront aussi des activités. On n’y organisera toutefois pas le spectacle de la Fête nationale.

À l’intérieur en cas de pluie

Malgré la présence d’un toit en bois, les spectacles se tiendront au Pavillon Jordi-Bonet en cas de pluie. Le maire Yves Corriveau estime qu’il était plus prudent de tenir les activités à l’intérieur durant les caprices de Dame nature pour cette première année. «On a pensé aux spectateurs, et les installations viennent d’être faites. Nous allons étudier comment tout va se comporter durant les périodes de pluie.»

«Nous allons tout faire pour que les spectacles restent dehors, ajoute Lucie Blanchet du service Service du loisir et de la culture. C’est-sûr que ça va se décider aussi l’après-midi avec les tests de sons»,

La municipalité ne craint pas recevoir des plaintes concernant le bruit, même si le pavillon est situé en bordure de la rue Sainte-Anne, près de résidences. «Le pavillon est conçu de manière à ce que le son soit orienté vers la caserne. Les spectacles se terminent vers 21h15, nous respectons nos règlements municipaux», ajoute Mme Blanchet.

Attendu depuis un moment

La construction du pavillon a été annoncée en 2015 lors de la présentation du budget 2016. Le maire Yves Corriveau croyait à l’époque pouvoir inaugurer cette nouvelle installation dans le cadre du 50e anniversaire de la Ville de Mont-Saint-Hilaire. Plusieurs éléments ont retardé la réalisation du projet. «S’il n’avait pas plu autant, ça serait déjà terminé. Nous nous étions même demandé si nous retardions le tout. Finalement, nous avons décidé d’aller de l’avant avec la programmation.»

Au moment de mettre sous presse, il restait à installer les équipements de son et d’éclairage au pavillon. Au départ, on avait estimé le projet à 50 000$. La municipalité a finalement changé de direction en cours de route et l’infrastructure a ainsi couté environ 200 000$.

«Nous pensions faire au début une gloriette. Les gens de nos services nous ont par la suite donné une idée à quoi ça ressemblerait. Ça ne répondait pas vraiment à ce que nous voulions et c’est là que nous avons eu une autre proposition», ajoute le maire Corriveau.

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