D’ailleurs, c’est une situation personnelle qui lui a donné l’idée du service automatisée pour la prise de médicaments. Une fois, elle était arrivée à la maison et les médicaments de son paternel étaient dans la poubelle, car il avait oublié de les prendre.
«Mon fils travaille dans un milieu difficile (horaire de nuit) pour arriver à stabiliser son diabète. Il n’accepte pas encore la maladie. Mon père, lui, est en perte d’autonomie liée au vieillissement. Et avec ça viennent des petits problèmes cardiaques et pulmonaires», raconte Mme Grimard.
Cette dernière reconnaît que la vie de proche aidant est difficilement conciliable avec une relation conjugale. Elle n’a d’ailleurs pas de conjoint. «Je dois notamment revenir à la maison le soir pour faire les repas et être certaine que tout le monde mange ce dont il a besoin. Mais c’est un choix de vie que j’ai fait à un moment donné de m’occuper de mon fils et de mon papa.»
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