Rappelons que le statut de la zone A-16 et de ses terrains zonés blancs est un enjeu du processus consultatif portant sur le plan d’urbanisme durable (PUD) de la Ville de Mont-Saint-Hilaire. Plusieurs résidents ont présenté récemment des mémoires devant le comité qui supervise la démarche consultative du PUD. Le premier projet de règlement du plan doit être déposé au début janvier 2017.
«D’ici un mois, on va expliquer comment on va travailler le plan d’urbanisme avec la zone A-16. Nous allons travailler un mécanisme pour arriver à ce qu’on a toujours voulu: baisser dans la densité dans la zone A-16. Il faut exclure [ce secteur] du plan d’aménagement de développement durable (PMAD)», a expliqué M. Corriveau, devant les citoyens qui étaient nombreux à s’être déplacés lundi à l’hôtel de ville.
L’élu a aussi mentionné qu’un plan particulier d’urbanisme serait adopté pour la zone A-16. «Si ça prend deux ans, on va le prendre. On n’aura pas une deuxième chance, il va falloir bien le faire et bien le présenter.»
Prêts à travailler avec les citoyens
De leur côté, deux propriétaires des terrains, Dominique Nègre (Gestion Henri Nègre) et Jean-Maurice Raymond (Verger Sullivan-Raymond) estiment peu souhaitable et viable la réduction de la densité dans la zone A-16. «À 10 unités à l’hectare, ça serait l’équivalent de la Pommeraie. Plusieurs sont d’accord pour dire que les terrains sont grands ou trop grands», souligne M. Raymond. «Qui alors aurait vraiment les moyens de s’installer là?», ajoute Mme Nègre.
Les propriétaires comprennent les préoccupations des citoyens et veulent les consulter. «Je suis convaincue qu’on va trouver des solutions aux problèmes, soutient Mme Nègre. Il y a de très beaux projets qui se font ailleurs.»
Les deux Hilairemontais veulent à tout prix éviter d’emprunter les voies légales ou de vendre leurs terrains au plus offrant. «Nous ne sommes pas des gens de l’extérieur qui veulent profiter de la situation, mais on a des pressions de ces gens-là qui veulent acheter ces terrains, poursuit Dominique Nègre. Nous gardons les terrains, car nous voulons que ça soit beau.»