30 octobre 2016 - 00:00
Démolir la maison pour la transformer en espace vert
Par: L'Oeil Régional
Des activités se tiendront à Saint-Charles-sur-Richelieu et à McMasterville en fin de semaine.

Des activités se tiendront à Saint-Charles-sur-Richelieu et à McMasterville en fin de semaine.

BELŒIL. Michel Guay, ancien président du conseil d’administration du syndicat des copropriétaires Le Laurier – Belœil, a souhaité expliquer à L’Œil Régional les raisons de la demande de démolition faite par les Condominiums Le Laurier inc. Cette réponse fait suite à notre article intitulé «Pas de démolition pour l’instant», publié dans notre dernière édition.

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Rappelons que nous rapportions que la Ville de Belœil souhaitait consulter la population avant de trancher sur la démolition de la maison Eugène-Desnoyers, située sur la rue Richelieu. L’article faisait également part des préoccupations de la Fédération Histoire Québec quant à la destruction de maisons patrimoniales.

Propriété des Condominiums Le Laurier inc.

La maison ciblée par la demande de démolition appartient présentement aux promoteurs du Laurier, le Groupe Beauregard et Constructions Bâtiment Québec, sous l’entité des Condominiums Le Laurier inc. Elle est à vendre et le syndicat des copropriétaires Le Laurier souhaite l’acquérir.

«En novembre 2015, nous avons rencontré le comité de démolition de la Ville de Belœil et nous leur avons déposé un document détaillant l’état de la maison. Le point délicat était à ce moment que la maison ne nous appartenait pas. Nous avons donc soumis une offre d’achat conditionnelle à la démolition de la maison aux Condominiums Le Laurier inc.», explique M. Guay, président du conseil d’administration à l’époque.

Bien qu’il bénéficie déjà d’un droit de passage, le syndicat souhaite faire l’acquisition de ce terrain comme police d’assurance. Il jure qu’il n’a aucun désir de transformer cet endroit en stationnement.

«Nous souhaitons faire un aménagement, un jardin où les gens pourraient s’arrêter afin d’admirer la rivière et la montagne. Nous souhaitons nous sécuriser en ayant le contrôle du terrain. Malgré le droit de passage à vie que nous détenons, nous ne savons jamais ce qui peut arriver si un nouveau propriétaire s’y installe» ajoute-t-il.

Quant à l’aspect patrimonial de la maison, Michel Guay le réfute. «La Ville nous a indiqué que la maison n’était pas patrimoniale. Beaucoup d’éléments ont été ajoutés au fil du temps et nous avons remis un rapport détaillant l’ensemble des problèmes de la maison.»

La Ville tiendra une réunion sur ce dossier à une date ultérieure.

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