13 juillet 2017 - 00:00
Un restaurant de tartares dans le Vieux-Belœil
Par: Karine Guillet
Le local qui accueillera le nouveau restaurant

Le local qui accueillera le nouveau restaurant

Les amateurs de cru pourront bientôt déguster un tartare en plein coeur du Vieux-Beloeil. Déjà établi dans le Vieux-Longueil, un comptoir à tartares Küto devrait ouvrir ses portes sur la rue Saint-Jean-Baptiste d’ici quelques semaines.

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Küto propose notamment aux gourmands des tartares de saumon, de bœuf, de merlin bleu et de thon. Le restaurant propose aussi des poke bol et des tatakis, de même que de nouvelles recettes de tartares, à travers l’ardoise de la semaine. «On a également des ardoises qui sortent chaque semaine. On fait souvent des concours avec nos gens Facebook, celui qui a la meilleure recette, on l’affiche sur l’ardoise de la semaine», ajoute le franchisé de la succursale de Belœil, Charles Morin.

L’entièreté des items qui composent le menu se détaille sous 20$. Le franchiseur soutient que le restaurant arrive à offrir des plats à bas prix grâce à de bonnes ententes avec les fournisseurs, mais aussi parce que les chefs minimisent les pertes de viande. «Notre gros défi, c’est de gérer l’inventaire pour avoir la viande la plus fraiche possible sans avoir de pertes», explique-t-il.

Lui-même adepte de tartare, le nouveau propriétaire a d’abord essayé le restaurant de Longueuil sans trop d’attentes. C’en était assez pour le charmer et faire de lui un habitué de la place, alors qu’il pouvait s’y rendre quatre à cinq fois par semaine. «Je me suis dit un peu à la blague que ça coûterait moins cher de lancer une franchise […]. Ça a parti une étincelle, parce que je suis un entrepreneur de nature.»

Ambiance confortable

Le restaurant sera situé au 78, rue Saint-Jean-Baptiste, dans un local face au restaurant Barabouf. Le local compte environ 40 places, en plus d’un balcon et d’une terrasse future, qui offrira 24 places supplémentaires.

L’entrepreneur a mis près d’un an à réfléchir avant d’arrêter son choix sur un local. M. Morin raconte avoir choisi Beloeil parce qu’il recherchait une ambiance similaire au Vieux-Longueuil. La clientèle des restaurants du Beloeil, similaire à celle du Vieux-Longueuil, et l’ambiance générale du quartier ont convaincu le propriétaire qu’il faisait le bon choix.

D’ici l’ouverture, le restaurateur a encore du pain sur la planche. Le restaurant vient tout juste d’obtenir son permis d’alcool, mais il lui reste à trouver des cuisiniers, alors que l’équipe en salle à manger est complète. «On va prendre le temps qu’il faut pour trouver notre monde, parce qu’on veut vraiment que tout soit parfait et que les gens capotent autant sur notre produit que nous».  

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