1 juin 2017 - 00:00
La banlieue de demain à Belœil
Par: Karine Guillet
Martine Vallières et Diane Lavoie

Martine Vallières et Diane Lavoie

Comment les citoyens de Belœil voient-ils leur municipalité dans 10 ans? C’est la question que pose la municipalité à ses citoyens dans le cadre de la consultation publique «Beloeil 2028: banlieue réinventée», au terme de laquelle les élus souhaitent une vision plus claire des priorités de la Ville.

Publicité
Activer le son

Selon la mairesse Diane Lavoie, la municipalité a adopté depuis les dernières années pas moins d’une quinzaine de politiques, plans d’action et plans directeurs. La directrice générale Martine Vallières observe toutefois qu’il devenait difficile de demeurer cohérents et structurés à travers l’ensemble de ces documents. Beloeil a donc réuni ces plans d’action à travers une planification stratégique pour 2018-2028.

Selon la mairesse, la Ville a déjà une bonne idée des actions à entreprendre au cours des prochaines années. «On a déjà consulté les gens. Ce qu’on veut savoir, c’est comment prioriser les dossiers? C’est ce qui nous échappe présentement. Que priorise-t-on dans les budgets? Et les objectifs, c’est important de se donner des cibles à atteindre», explique la mairesse.

Cinq axes

À travers des consultations, les citoyens sont invités à se prononcer sur cinq grands thèmes: l’environnement, participation citoyenne, meilleur service, milieu de vie sain et durable et développement économique et durable.

Si banlieue est souvent péjoratif dans la pensée populaire selon la directrice générale Martine Vallières, Belœil se donne l’ambition de faire rayonner le terme en innovant. La ville veut devenir verte, interconnectée avec le citoyen, promotrice de saines habitudes de vie, performante et une chef de file en matière de développement économique régional.

«On a entendu le mot »banlieue» comme ville dortoir alors que Belœil n’est plus une ville dortoir, dit-elle, rappelant que plus 50 % de la population travaille dans les environs. On parle de réinventer la banlieue parce qu’on peut y vivre de façon durable, c’est-à-dire dormir, consommer et travailler dans cet endroit-là.»

Consultation

Les citoyens peuvent participer par l’entremise d’un sondage en ligne ou en s’inscrivant aux consultations publiques de type «café de conversation». La Ville a déjà fait l’expérience de cette méthode, puisque les employés municipaux ont aussi participé à ce vaste exercice municipal, la semaine dernière.

Pour le moment, deux séances sont prévues, le 5 juin, de 13 h 30 à 15 h 30 et de 19 h à 21 h. Un service de garde est aussi disponible sur réservation pour les parents.

La mairesse souligne cependant que d’autres dates pourraient s’ajouter si la participation est au rendez-vous. Elle souhaite attirer autant de citoyens que possible, particulière ceux qui n’ont pas l’habitude du milieu municipal. «On veut que les gens se l’approprient. S’il y a d’autres solutions pour rejoindre les gens, je suis ouverte à le faire», dit-elle.

Il n’y a pas encore de date d’échéance pour la livraison du plan d’action. L’analyse des actions à prioriser dépendra du nombre de suggestions reçues. Tous les commentaires seront par la suite disponibles sur le site Internet de la municipalité.

image