7 avril 2017 - 00:00
CLSC des Patriotes: 4 fois plus cher pour le stationnement mensuel
Par: Karine Guillet
CLSC des Patriotes: 4 fois plus cher pour le stationnement mensuel

CLSC des Patriotes: 4 fois plus cher pour le stationnement mensuel

SANTÉ. La tarification mensuelle au CLSC des Patriotes augmente de façon vertigineuse, passant de 9$ à 40$.

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La nouvelle grille tarifaire des stationnements du Centre intégré de santé et de services Montérégie-Est, duquel fait partie le CLSC des Patriotes est entrée en vigueur au début du mois. 

Selon la porte-parole du CISSS Montérégie-Est, Catherine Latendresse, la hausse de tarif fait suite à une évaluation des utilisateurs du stationnement. Elle précise que les usagers qui utilisent la passe mensuelle ne sont pas généralement des usagers du CLSC ou des membres du personnel.

«La nouvelle tarification, qui tient compte des comparables régionaux, a été élaborée de façon à minimiser l’impact sur la clientèle», indique le CISSSME dans un avis écrit. Il n’y a aucun autre stationnement payant sur les territoires des villes de Beloeil, Mont-Saint-Hilaire, McMasterville et Otterburn Park.

Le tarif à la journée au CLSC des Patriotes a peu changé. La première période de 30 minutes demeure gratuite, mais les usagers qui restent plus de quatre heures au CLSC devront débourser 4$, alors que le tarif quotidien était fixé à 3$. Le tarif pour quatre heures et moins demeure à 3$.

Source de mécontentement

Les citoyens avaient été nombreux à se plaindre de l’entrée en vigueur du stationnement payant et de la borne de péage. Selon le rapport de la commissaire aux plaintes, le CLSC des Patriotes avait enregistré une hausse fulgurante du nombre de patients insatisfaits, passant de 17 plaintes en 2014-2015 à 49 plaintes en 2015-2016. L’établissement avait enregistré plus de plaintes que les dix autres CLSC de la Montérégie-Est.

La Ville de Belœil s’était d’ailleurs opposée à la tarification du stationnement par le biais d’un règlement interdisant les stationnements payants sur son territoire. À l’issue d’une bataille juridique, le réseau de la santé avait toutefois gagné sa cause.  

Le Comité de lutte à la pauvreté de la Vallée-du-Richelieu avait lancé une pétition pour protester contre cette mesure. Le député de Borduas, Simon Jolin-Barrette, avait d’ailleurs appuyé la cause.

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