11 avril 2017 - 00:00
Empty Minds: ode aux années 1990
Par: Karine Guillet
Le groupe Empty Minds, originaire de Mont-Saint-Hilaire.

Le groupe Empty Minds, originaire de Mont-Saint-Hilaire.

MUSIQUE. Au secondaire, les gars d’Empty Minds ne se voyaient déjà pas faire autre chose que de la musique. Le quatuor aux sonorités grunge/rock s’approche un peu de son rêve, alors qu’il s’apprête à lancer le premier opus du groupe. 

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Inspirés par les années 1990, Empty Minds propose un son grunge/rock alternatif dont l’influence de groupes comme Nirvana, Red Hot Chili Peppers et Queens of the Stone Age se fait entendre.    

Jacob Laplante, Simon Leduc, Antoine Blanchette Oliver Derkzen ont tous fréquenté l’école Ozias-Leduc. Empty Minds est né de l’envie d’Antoine et d’Olivier de former un band, à l’école secondaire, il y a presque trois ans.   

Simon et Jacob ont joint la formation il y a presque un an. «On se connaît depuis que nous avons quatre ans, souligne Jacob, le batteur du groupe. C’est un peu dur de ne pas faire un band ensemble. S’il y en a un qui est là, l’autre se joint au groupe pas longtemps après.»

«On le sait tous depuis le début qu’on veut un band, raconte Simon, bassiste. À force de ne pas aimer ça [aller à l’école], on s’est dit qu’on allait foncer.»

Antoine, le chanteur, signe les textes des chansons. «Je suis inspiré par comment je me sens. J’aime quand il y a un double sens et que tu peux l’interpréter de la façon que tu veux», explique-t-il.

Premier album

3377, le premier album du groupe, sera officiellement lancé le 20 avril, aux Katacombes, à Montréal. C’est aussi la première salle dans laquelle l’actuelle formation du groupe a joué pour la première fois.

Fait particulier, trois des neuf chansons de l’album ont été enregistrées dans un studio à Montréal. Les autres ont été enregistrées au Cégep de Drummondville.

«On est allés enregistrer un projet au Cégep à Drummondville en octobre pour le fun, pendant la semaine de relâche, raconte Antoine. On avait quelques chansons qu’on voulait enregistrer. Contrairement à [Montréal], où on a enregistré la batterie, puis la guitare, on s’est dits qu’on allait enregistrer tout l’instrumental en même temps, parce que la pièce le permettait. En trois heures et demie, on avait enregistré cinq tunes..»

Le groupe s’est d’ailleurs fait entendre sur la scène locale du spectacle de la fête du Canada, à Otterburn Park.

Les premiers extraits de l’album ont d’ailleurs tourné dans plusieurs radios étudiantes et communautaires dans d’autres provinces. Le groupe figurait d’ailleurs dans le top 10 de la radio communautaire d’Amherst. La chanson «Burying Thoughts» a aussi été diffusée sur les ondes de CHOM.

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