Des mandats de grèves avaient été votés par les diverses sections locales en fin d’année. Les travailleurs syndiqués sont sans contrat de travail depuis avril 2015.
«La comédie a assez duré! Nous sommes face à un ministre de la Santé qui tente de se départir de ses responsabilités en transférant aux entreprises ambulancières le rôle de négocier à sa place sans toutefois leur en donner les moyens», déplore le président de la FTPQ, Benoit Cowell.
Plusieurs points sont présentement en litige, notamment les augmentations de salaire équitables pour chacune des années du contrat, les améliorations au fond de retraite et la gestion des horaires. «Le manque de ressources et l’augmentation significative du nombre d’affectations et du nombre de transports ambulanciers ont eu des impacts majeurs sur les conditions de travail des paramédics qui se détériorent d’année en année», s’insurge Benoit Cowell.
La grève des paramédics sera régie par la loi des services essentiels. Actuellement, aucune des deux parties n’a encore été convoquée devant le Tribunal administratif du travail. «Il n’y a pas eu encore de grève légale dans notre secteur d’activité, nous ne savons donc pas à quoi nous attendre comme décision», ajoute pour sa part David Gagnon, vice-président provincial de la FTPQ.
De son côté, le directeur général d’Ambulances Demers, Sylvain Bernier, regrette qu’une grève puisse survenir. «On est toujours déçu de ne pouvoir s’entendre. Mais les discussions se poursuivent. Les entreprises ont une entente de principe normative. C’est vraiment sur le plan financier que ça achoppe.»