28 septembre 2016 - 00:00
Djamboola Fitness: se mettre en forme au son des rythmes africains
Par: Karine Guillet
Notre journaliste a essayé cette nouvelle discipline au cours d'un cours au Sodanse.

Notre journaliste a essayé cette nouvelle discipline au cours d'un cours au Sodanse.

Le Djamboola mise d'abord sur le côté festif de la danse africaine pour attirer les participants

Le Djamboola mise d'abord sur le côté festif de la danse africaine pour attirer les participants

Djamboola Fitness: se mettre en forme au son des rythmes africains

Djamboola Fitness: se mettre en forme au son des rythmes africains

ENTRAÎNEMENT. Après les musiques latines, c’est au tour des rythmes africains de s’immiscer dans la routine d’entraînement des cours de groupe. L’Œil Régional s’est invité dans la salle de danse du club Sodanse, le temps de découvrir le Djamboola Fitness, et de pousser quelques pas de danse.

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Si le Djamboola est né il y a quelques années de l’esprit du professeur de danse montréalais Richard «Rich’art» Laubonet, il commence à s’épanouir depuis à peine un an et demi, estime l’instructrice-pro Karina Allepot.

«C’est un cours de danse fitness qui est à 50% composé de musique africaine que de musique du monde. On peut retrouver autant du Michael Jackson que du Bollywood. Il y a vraiment toutes sortes de style, mais 50% de musique africaine. La particularité, c’est que c’est festif», explique l’instructrice.

Crier ensemble

Comme beaucoup de cours de danse, la discipline attire davantage les femmes. Lors du passage de <I>L’Œil<I>,  une trentaine de personnes participaient au cours, toutes des femmes.

Si tous les muscles du corps sont sollicités par un cours de Djamboola, il faut s’attendre à mettre particulièrement à contribution ses pieds et ses hanches et à avoir chaud. On sollicite aussi la coordination et la mémoire, puisqu’on doit quelques fois répéter quelques pas de danse au rythme de la musique.  Un excellent exercice pour également apprécier toute la richesse des sons proposés.

À plusieurs reprises durant le cours, les participants doivent aussi faire aller leurs cordes vocales en enchaînant quelques mouvements. Si les cris sont d’abord plus timides au début de la séance, le groupe finit par participer gaiement. Un exercice qui ajoute une ambiance de bonne humeur aux rythmes déjà entraînants.

 «Le fait de sortir ce qu’on a l’intérieur par les cris, ça permet de relâcher le stress. On veut que les gens viennent pour décompresser, lâcher leur fou. Il n’y a aucun jugement au Djamboola, même si on ne réussit pas à faire tous les mouvements, ce n’est pas grave. L’essentiel, c’est de se laisser aller, de s’extérioriser, de crier. Il y a tellement peu d’endroits où l’on peut se laisser aller et crier aujourd’hui», constate l’instructrice.

Formation

La formation pour devenir instructeur Djamboola Fitness se fait d’abord sur une journée. Les instructeurs doivent ensuite passer au stage, qui peut s’étendre sur plusieurs mois. L’épreuve ultime est de donner un cours devant le fondateur. Si le fondateur est très encadrant, Karine Allepot estime tout de même qu’une connaissance de base de la danse est un grand avantage. «C’est quand même 50% de danse africaine, qui est technique et difficile, donc ça prend un peu de sérieux.»

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