7 avril 2016 - 00:00
Trois sites encore possibles pour la piscine de Belœil
Par: L'Oeil Régional

Belœil ne retient que trois des cinq sites qu’elle avait identifiés pour accueillir sa piscine municipale. Celui proposé sur le terrain de l’école Polybel figure encore dans les possibilités, mais pourrait être écarté si la Commission scolaire des Patriotes (CSP) ne peut garantir un bail emphytéotique.

Publicité
Activer le son

La Ville ne favorise aucun des sites restant, selon la mairesse Diane Lavoie. «On est vraiment en mode écoute. Les éléments à considérer viennent seulement et uniquement des commentaires des gens», explique Mme Lavoie.

Trois options

La Ville considère encore construire sur le site de la rue Radisson, derrière l’aréna, dont elle est la propriétaire. Dans ce cas, la Ville devra prévoir la relocalisation des terrains de soccer, ce qui pourrait entraîner des coûts variant de 10 000$ à 350 000$. La Ville a déjà fait des propositions de relocalisation des terrains au Club de soccer de la Vallée-du-Richelieu, mais ne peut pas encore dire où les terrains seraient déplacés. La construction de la piscine à cet endroit pourrait aussi toutefois compromettre un futur agrandissement de l’aréna.

Concernant l’option au nord du carrefour giratoire de la rue Sait-Jean-Baptiste, le propriétaire du terrain serait prêt à donner le terrain à la Ville, en plus du 10% qu’il devait déjà céder en fin de parc.

Pour la troisième option, sur le site de l’école Polybel, Belœil est toujours en discussion avec la CSP. Si la Ville choisit cette option, elle devra aussi relocaliser un terrain de soccer et le débarcadère des autobus à ses frais.

La porte-parole de la CSP, Lyne Arcand, confirme toutefois que la CSP n’a pas le droit de donner son terrain. «Toute transaction doit être autorisée par le ministère. On peut céder des terrains, mais il faut qu’il y ait un échange», explique Mme Arcand. Elle précise que la CSP a pour le moment tenu une seule rencontre exploratoire avec la Ville.

La directrice générale de Belœil, Martine Vallières, soutient toutefois que la Ville a proposé une dernière option de bail emphytéotique (bail de très longue durée) à la CSP. La Ville attend toujours des réponses.

Deux sites écartés

Beloeil souhaitait initialement que le coût du terrain soit inférieur à celui du projet initial, mais a depuis opté pour la gratuité totale du terrain afin de réduire le coût du projet. Le site au coin de la rue Serge-Pepin et Yvon-L’heureux était déjà occupé par un autre projet. Le terrain à côté du CLSC et du cinéma a pour sa part été écarté, car le prix global était trop élevé.

Minimiser l’impact

:Après la fermeture de la piscine à l’école Polybel, la Ville avait initialement proposé un projet de 16 M$ sur le site du Faubourg Richelieu, en bordure de l’autoroute 20. La mairesse soutient qu’elle n’avait à ce moment pas considéré d’autres sites parce que la Ville souhaitait que le projet démarre le plus rapidement possible. Le site du Faubourg, qui n’est plus à l’étude aujourd’hui s’inscrivait dans la vision de développement de la Ville. «Il ne fallait pas qu’il y ait d’impact sur le compte de taxes. Le projet qui a été proposé, c’est un projet où on voyait la retombée économique qui ferait en sorte que ça compenserait pour le coût de fonctionnement et d’emprunt», explique Mme Lavoie.

Entre 13,8 M$ et 14,7 M$

La Ville propose deux projets de piscine aux citoyens. Dans les deux cas, Belœil remplace la plateforme de trois mètres initialement prévue par deux tremplins d’un mètre, pour les compétitions, et revoit la capacité des gradins de 250 à 150 places.  Le coût de la première option, avec six couloirs, est évalué à 13,8 M$. La seconde option, de huit couloirs, est évaluée à 14,7 M$ et comprendrait en plus un bain thérapeutique, un sauna et une glissoire de cinq mètres. Des jeux d’eaux sont prévus dans les deux cas.

Le coût de fonctionnement annuel du second projet serait toutefois inférieur de 100 000$ au premier, puisqu’il générerait davantage de revenus.

La plus grande partie de l’économie comparativement au projet initial de 16 M$, soit 831 500$, provient de la gratuité du terrain potentiel sur lequel sera construit le projet. La Ville économiserait également 200 000$ dans les deux cas parce qu’elle minimisera les aménagements. Une étude géotechnique de 15 000$ pourrait permettre des économies de 1 M$ si le pieutage est inutile sur le site retenu.

La Ville n’a pas obtenu la subvention de 7,5 M$ du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur (MEES) pour laquelle elle avait appliqué, mais Mme Lavoie soutient que la Ville continue de chercher d’autres subventions.  La Ville regarde également la possibilité d’aller chercher du financement privé pour financer certains équipements récréatifs.

image