Depuis le retrait du gouvernement du Québec des présentes négociations, le Comité de négociation de la FTPQ estime s’être buté à des représentants des entreprises ambulancières privées, presque entièrement financées par le gouvernement, qui sont «incapables de déposer des offres sérieuses sur la table». La partie patronale demande un contrat de travail de cinq ans, mais refuse de déposer des offres salariales pour les trois dernières années du contrat.
«Les paramédics de Beloeil et de Boucherville sont attristés de devoir en arriver là, mais nous n’avons plus le choix si nous voulons finir par en arriver à une entente. Les employeurs ne démontrent aucun respect et nous demandent un chèque en blanc», a déclaré David Cajina, président de la section locale Beloeil/Boucherville de la FTPQ.
Les paramédics demandent entre autres des augmentations de salaire équitables pour chacune des années du contrat et des améliorations au fond de retraite pour pouvoir se retirer plus tôt que dans la mi-soixantaine. La partie syndicale souhaite aussi la prise en charge de l’entretien des casernes et des véhicules ambulanciers par les entreprises privées qui en sont les propriétaires. Plusieurs mandats de grèves ont été votés en province.
Rappelons que les paramédics Beloeil/Boucherville sont embauchés par l’entreprise Ambulances Demers. Son directeur général, Sylvain Bernier, n’a pas voulu donner de détails sur les différentes revendications des parties puisque le processus n’est pas encore terminé. «Je veux vous dire que les négociations se poursuivent. Il faut aussi savoir que s’il y a grève, les services seront maintenant maintenus en raison des dispositions législatives des services essentiels.»