9 novembre 2016 - 00:00
Budget du centre de santé: 3M$ en économie de salaire
Par: Karine Guillet
La PDG du CISSS Montérégie-Est,  Louise Potvin.

La PDG du CISSS Montérégie-Est, Louise Potvin.

SANTÉ. L’entrée en vigueur de la loi 10 a fait économiser près de 3 M$ au Centre intégré de santé et de services sociaux Montérégie-Est (CISSSME) en 2015-2016. Des économies largement attribuables au départ massif de cadres, soutient la présidente-directrice-générale Louise Potvin.

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Selon le rapport annuel dévoilé lundi, le CISSSME a coupé depuis deux ans 120 postes de cadre. L’objectif était de couper 80 postes.

Ces économies représentent moins de 1% du budget de fonctionnement de 913 M$ dont dispose le CISSSME pour la gestion des établissements de santé sur un territoire couvrant Longueuil à Saint-Hyacinthe et Sorel-Tracy. Près de 70% du budget est occupé par les salaires et les avantages sociaux.

En date du 31 mars, l’organisation comptait 450 cadres. À pareille date l’an dernier, c’était 510. Le CISSSME a d’ailleurs enregistré une diminution de 10% du nombre  d’heures travaillées par le personnel d’encadrement.

La PDG a toutefois admis que ce départ de cadres a mené à la création de postes de professionnel et de soutien, sans toutefois préciser le nombre de postes.

Économie d’échelle

La fusion des CSSS Richelieu-Yamaska, Pierre-Boucher et Pierre-de-Saurel a également généré des économies de 1,6 M$ en procédant à des achats regroupés.   Ces contrats comptent, entre autres, le déneigement et l’entretien du stationnement.

Le CISSSME a également obtenu 5,3M$ de revenus additionnels avec la fermeture de l’Agence de la santé et des services sociaux de la Montérégie.

Stationnements payants

Les stationnements payants des divers établissements du CISSS Montérégie-Est ont généré 4,3 M$ de revenus commerciaux cette année, soit une augmentation de 875 000$ de revenus comparativement au dernier exercice financier.

Notons d’ailleurs que le stationnement du CLSC des Patriotes, à Beloeil, est devenu payant au printemps 2015, à l’issue d’une bataille juridique opposant la Ville de Beloeil au CISSS. Les citoyens avaient d’ailleurs été nombreux à critiquer  l’implantation de cette mesure. Le Comité de lutte à la pauvreté de la Vallée-du-Richelieu avait lancé une pétition pour protester contre cette mesure. 

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