11 novembre 2016 - 00:00
Une coopérative alimentaire dans les cartons
Par: Denis Bélanger
Fruit market with various colorful fresh fruits and vegetables

Fruit market with various colorful fresh fruits and vegetables

Une coopérative alimentaire, qui offrirait notamment les denrées à prix moindre (de 20 à 40%), pourrait voir le jour dans la région.

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Bien que l’emplacement n’ait pas encore été choisi,  il est déjà déterminé que l’épicerie aura pignon sur rue à Saint-Hyacinthe. Ce projet a émergé à la suite d’une activité sur le mouvement «ville en transition» organisée par le Comité des citoyens et des citoyennes pour la protection de l’environnement maskoutain.

En plus d’offrir des bas prix, l’épicerie proposerait aussi sur ses tablettes des aliments locaux, biologiques, écologiques et en vrac. Les membres de la coopérative auraient toutefois le devoir d’effectuer trois heures de travail communautaire par mois dans l’épicerie.

«Les gens disent que le monde est plus motivé dans une coopérative que dans une entreprise. Les gens vont ainsi donner plus (de leur temps) et cet enthousiasme devient ainsi contagieux, dit l’Hilairemontaise Mary Pennefather, qui s’est jointe aux initiateurs du projet. Si on change la façon de s’alimenter, ça devient plus convivial et prend ainsi la forme d’une cuisine familiale.»

La coopérative de Saint-Hyacinthe est inspirée de la Coop Park Slope Food instituée en 1973 à New York,  qui compte plus de 16 000 membres. Pour l’instant, on n’a pas encore établi d’échéancier pour l’ouverture. Les responsables aimeraient avoir terminé le plan d’affaires d’ici janvier 2017. De plus, on souhaite atteindre 500 membres avant d’ouvrir et se doter d’un budget suffisant pour pouvoir démarrer sans prêt. Les instigateurs de l’initiative ont de plus lancé sur une page Facebook un vote populaire pour déterminer le nom de la coopérative. Trois noms sont suggérés: la co-épicerie, l’éco-coop et la jolie coop alimentaire.

«Nous n’avons pas commencé à vendre de cartes de membre, mais nous avons une cinquantaine de personnes qui se sont montrées intéressées à en faire partie, lance le coordonnateur du projet Alexandre Pouliot. Et on retrouve environ 150 personnes qui gravitent autour du projet, notamment  par l’entremise des médias sociaux. Nous croyons que le projet va lever. Nous avons tenu deux grandes réunions et chaque fois, il y avait une trentaine de nouvelles personnes.»

Peut-être que l’initiative pourrait éventuellement faire des petits: Mary Pennefather laisse entendre qu’elle aimerait bien un jour voir cette initiative prendre forme dans son propre patelin.   

Pour plus d’infos, Facebook : Projet épicerie coopérative ou projetepiceriecoop@gmail.com

 

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