Le Salon a pour but de renseigner les aidants naturels sur les différents services offerts. Ces gens ont de la difficulté à repérer les ressources ou n’ont simplement pas le temps de chercher, devant s’occuper d’un proche. Les visiteurs retrouveront notamment sur le plancher des organisations offrant des services de transport, de ménage et de gardiennage.
Cette initiative veut aussi aider les aidants à réaliser l’importance des gestes qu’ils posent. Certains aidants ignorent même qu’ils sont justement des aidants. «Le Salon est une plateforme importante pour le soutien des aidants dans leur tâche et leur rôle d’aidant, mais aussi un instrument de promotion pour le développement d’une culture favorisant la reconnaissance de leur apport dans notre société», souligne le comité organisateur.
De son côté, Sylvie Grimard, directrice générale du Centre de Soutien et de Services Aidants/Aînés et membre du comité organisateur du salon, ajoute que sans les aidants naturels, le taux de personnes placées en hébergement de longue durée serait beaucoup plus élevé. «Les coûts associés à l’hébergement sont excessivement chers, soit plus de 60 000$ par année. Quand on garde la personne à la maison, ça peut varier de 10 000$ à 15 000$ annuellement, lance Mme Grimard qui est elle-même aidante naturelle pour son père et son fils. Il y a aussi la proximité. La personne malade va moins se dégrader en raison du fait qu’elle est dans son milieu de vie avec sa famille.»
Plusieurs conférences sont également au menu. Le comité organisateur diffusera le documentaire Partenaire invisible, projection suivie d’un panel de discussion. De plus, ce soir, l’avocat Jean-Pierre Ménard, spécialiste des causes médicales, tiendra une conférence à 18h30 sur les droits des aidants naturels.
Notons que le Salon s’inscrit dans le cadre de la Semaine nationale des Aidants qui sera soulignée du 6 au 12 novembre.