24 août 2015 - 00:00
Le cégep accueille bien plus d’étudiants que prévu
Par: Karine Guillet

Alors que le gouvernement prévoit une baisse du nombre des étudiants dans les cégeps de la belle province, le cégep de Saint-Hyacinthe est en pleine ascension. Année après année, il continue de faire mentir les pronostics en accueillant bien plus d’étudiants que ne le prévoyait le ministère.

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Pas moins de 4921 étudiants ont franchi les portes de l’établissement d’enseignement lundi, à l’occasion de la rentrée automnale, soit près de 400 étudiants de plus que l’an dernier. La moitié des cégépiens inscrits à la session d’automne sont d’ailleurs de nouveaux étudiants.

Entre 2010 et 2014, le cégep a vu sa clientèle s’accroître de près de 20%. Les prévisions ministérielles laissaient pourtant envisager une baisse du nombre d’étudiants de l’ordre de 6%. Pour l’année 2014 seulement, le cégep a accueilli plus de 1300 élèves de plus que ce que ne l’avait d’abord prédit le ministère.

Selon la porte-parole du cégep de Saint-Hyacinthe, Véronique Blain, cette hausse de la clientèle s’explique en partie par les visites que l’équipe du cégep effectue dans les écoles secondaires pour attirer les finissants de cinquième secondaire. La création de nouveaux programmes, tels que les techniques en gestion d’hôtellerie et d’un établissement de restauration –lancées à l’automne dernier, contribuerait également à convaincre les étudiants de poursuivre leurs études dans le collège maskoutain.

Les plus populaires

Comme chaque année, les sciences humaines trônent toujours au sommet des programmes avec le plus grand nombre d’inscriptions. Une réalité que se partagent la plupart des cégeps québécois.

Parmi les DEC techniques, les techniques en soins préhospitaliers, qui forment entre autres les ambulanciers, ont aussi la cote auprès des étudiants. L’intérêt pour les techniques de santé animale est également encore très présent.

Les deux programmes de théâtre, qui ont fait la renommée du cégep de Saint-Hyacinthe, continuent d’être populaires.

Aucun programme ne souffrirait d’un manque d’inscriptions, assure la porte-parole.

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